Revue de presse
«Dehors, j’apprends»: plaidoyer pour une éducation ancrée dans le réel
Christine Partoune en entrevue à 100°
« J’ai fait parvenir mon livre à notre ministre de l’Éducation et j’essaie de faire entendre ma voix. Pour que les dossiers avancent, il est essentiel que les acteurs politiques s’en emparent, ce qui demande un travail d’influence. Par exemple, au Québec, la Coalition Éducation-Environnement-Écocitoyenneté milite pour que le gouvernement se dote d’une politique publique forte d’éducation en matière d’environnement et d’écocitoyenneté, notamment en milieu scolaire.
Qu’est-ce que l’écocitoyenneté ?
C’est le fait d’être un citoyen qui se sent responsable du devenir du territoire, qu’il soit local, régional ou planétaire. Un écocitoyen est conscient qu’il cohabite avec des êtres vivants autres qu’humains, qui font partie des êtres fragiles qui n’ont pas de voix pour se défendre et qui sont en danger en ce moment. Tout comme d’autres humains d’ailleurs.
« L’écocitoyenneté, c’est prendre en considération que notre environnement, c’est notre maison. »
Comme le souligne Lucie Sauvé*, dans la préface de mon livre, l’école doit offrir un antidote à l’écoanxiété montante chez les jeunes. Elle doit leur offrir des expériences, des connaissances et des outils afin de les aider à développer un réel « pouvoir d’agir qui permet de construire l’espoir. »